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Neuf ou ancien, un choix cornélien en immobilier
Prix d’achat
Acheter dans l'ancien vous reviendra généralement 15 à 20 % moins cher que dans le neuf. Cette donnée pourrait d'ores et déjà vous inciter à investir vos deniers dans ce type de bien. Toutefois, n'oubliez pas que, tôt ou tard, l’ancien nécessite la réalisation de travaux pouvant représenter un coût supplémentaire conséquent.
Avec le neuf, les travaux ne devraient pas vous préoccuper avant quelques années, d’autant plus que vous bénéficiez d’une protection en cas de malfaçon, grâce aux garanties souscrites par le constructeur (décennale, biennale, de parfait achèvement, etc.).
Enfin, autre point à considérer lors de l'achat : les frais de notaire. Pour un logement ancien, vous devrez débourser une somme représentant 7 à 8 % du prix d'achat. Les biens neufs, quant à eux, jouissent de frais de notaire réduits, ramenés à 2 ou 3 %.
Aides financières
Pour vous donner un coup de pouce dans l’acquisition de votre résidence principale, le gouvernement prévoit un certain nombre de mesures visant à réduire le montant de votre investissement. De ce côté, le neuf est le grand gagnant avec :
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l’exonération de la taxe foncière : partielle ou totale, elle est effective pendant 2 ans.
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la TVA abaissée à 5,5 % : elle s'applique aux logements situés dans un quartier prioritaire, défini par l'ANRU (Agence nationale pour la rénovation urbaine).
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le prêt accession Action Logement : ce « petit crédit » s’obtient par le biais de l’employeur et permet de profiter d’un taux d’intérêt de 0,5 %, pour un emprunt équivalent à 40 % du coût total de l’opération immobilière.
Dans l'ancien, comme dans le neuf, vous pouvez prétendre au PTZ. Avec ce prêt à taux zéro, les primo-accédants ne paient pas d’intérêts et peuvent emprunter jusqu’à 40 % du prix de leur projet immobilier.
L'ancien peut également bénéficier de nombreuses aides à la rénovation, comme MaPrimeRénov', l'éco-PTZ ou encore le Prêt Avance Rénovation.
La localisation L'avantage d'investir dans l'immobilier ancien, c'est d'avoir un choix plus large de logements et donc d'emplacements. Que ce soit en plein centre-ville, dans les anciens quartiers résidentiels ou en banlieue, les logements anciens sont implantés partout et offrent ainsi une plus grande marge de manœuvre.
Les programmes neufs, quant à eux, dépendent de la disponibilité des terrains à construire. Dans la majorité des cas, les habitations neuves sortent de terre dans les « nouveaux » quartiers, en périphérie de ville. L’acheteur fait un pari sur l’avenir puisqu’il ne connaît pas encore la dynamique du quartier dans lequel il investit. Si par exemple vous souhaitez vous installer à Rennes, voici les appartements neufs proposés à l’achat.
La disponibilité
Vous êtes pressé de poser vos valises ? Dans ce cas, le logement ancien devrait davantage vous satisfaire. En effet, à compter de la signature du compromis de vente, il vous faudra patienter 2 à 3 mois avant de concrétiser votre projet chez le notaire et disposer des clés.
Pour le neuf, et notamment dans le cas d’un achat en VEFA (Vente en l’état futur d’achèvement), les délais sont beaucoup plus longs ! Il faut souvent attendre entre 24 et 36 mois avant de pouvoir s’installer. La raison ? La mise en route du chantier se fait lorsqu’au moins 40 ou 50 % du programme neuf est vendu.
Le poids de la réglementation environnementale
La législation en faveur de l’environnement pèse de plus en plus dans l’immobilier. Et les logements anciens ne sont pas épargnés ! En effet, ce ne sont pas les meilleurs élèves en matière de performance énergétique. Pour s’assurer de ne pas voir la valeur de...
COMMENT LA GUERRE EN UKRAINE PÈSE SUR LE MARCHÉ IMMOBILIER FRANÇAIS
Avec la guerre en Ukraine, les visites immobilières en France se font plus rares, selon les professionnels de l'immobilier.
"Avant il y avait des rendez-vous toutes les heures. Depuis la crise en Ukraine, l'agenda est assez vide", explique ainsi à BFMTV Sabrina Gomes, gérante de l'agence Immobilia à Choisy-le-Roi.
Le mouvement avait certes déjà été amorcé en fin d'année, avant le déclenchement de la guerre. Ainsi, les notaires enregistraient déjà une légère baisse du nombre de transactions au quatrième trimestre, même s'il restait à un niveau très élevé. Le contexte international semble avoir accentué ce mouvement, car il empêche certains acheteurs de se projeter. Pour Sabrina Gomes, "les acheteurs veulent voir comment va évoluer la crise en Ukraine avant de prendre des décisions importantes".
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Comment protéger votre bâtiment des incendies ?
La gaine coupe-feu
La gaine coupe-feu est une solution efficace pour assurer la sécurité incendie de l’ensemble de vos installations électriques. Pour assurer votre protection en cas d’incendie, vous pouvez poser une gaine coupe-feu de ventilation ou une gaine de désenfumage. L’épaisseur de la plaque dépend du degré coupe-feu souhaité.
Le choix d’encoffrement de votre solution coupe-feu est également à choisir selon la nature des conduits à sécuriser. Il peut s’agir de conduites de gaz, de désenfumage ou de gaines de ventilation, de fluides médicaux ou de chemins de câbles électriques.
La gaine coupe-feu peut durer jusqu’à plus de 25 ans, grâce à la composition du matériau qui garantit une protection optimale contre la chaleur. De plus, elle est très légère et dotée d’une stabilité mécanique qui assure une tenue parfaite des ouvrages.
Rénovation énergétique : un projet de décret du gouvernement fait polémique
L’alliance est inédite. Elle regroupe Amorce, l’Association des collectivités territoriales en matière de transition écologique, l’Anil, l’Agence nationale d’information sur le logement, le Cler, Réseau pour la transition énergétique et enfin la Fédération nationale des conseils d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement. Tous se sont regroupés pour contester d’une seule voix le projet de décret qui doit encadrer le dispositif Mon accompagnateur Rénov’, rapporte le site spécialisé QueChoisir. "Il est indispensable de garantir l’indépendance et la neutralité de cet accompagnateur", précisent-ils, dans une contribution commune adressée au gouvernement. Le projet prévoit en effet que des "filiales d’entreprises de travaux" puissent le devenir.
Les signataires demandent que soit exigée l’absence de lien, de quelque nature qu’il soit, avec des entreprises de travaux, des fournisseurs d’énergie et de toute structure ayant un intérêt dans un équipement, une solution technologique ou des scénarios de travaux particuliers.
Des objectifs de rénovation globale et performante encouragés
Autre grief, le projet ne prévoit pas que les ménages passent obligatoirement par les espaces conseils France Rénov’. Ce sont pourtant les mieux placés pour renseigner les particuliers gratuitement en toute objectivité et évaluer si le recours à un accompagnateur Rénov’ s’impose dans le cadre des travaux envisagés. Cet impératif aurait de plus l’immense avantage de couper l’herbe sous le pied des éco-délinquants qui n’hésiteront pas à démarcher les consommateurs, bien que la loi l’interdise déjà dans ce domaine.
Ils réclament aussi que les objectifs de rénovation globale et performante soient encouragés et que les rénovations atteignent le niveau basse consommation. Reste à savoir si lors de la publication du décret, leurs demandes protectrices pour les consommateurs ont été entendues.
Copropriété : Comment bien choisir son syndic professionnel grâce à la loi Élan
Pour inverser la tendance, l'État s’emploie donc depuis plusieurs années à assainir les pratiques et à favoriser la concurrence. La nouvelle fiche d’information standardisée, en vigueur depuis le 1er janvier 2022, va dans ce sens.
Un encadrement progressif
Choisir librement un syndic implique d’avoir plusieurs propositions à départager, ce qui n’était pas toujours le cas avant 2014. La loi Alur a donc imposé une mise en concurrence systématique des syndics par le conseil syndical, afin que l’assemblée générale puisse se prononcer en connaissance de cause sur la désignation de la société. Au départ prévu chaque année, ce comparatif a ensuite été fixé tous les 3 ans par la loi Macron de 2015 pour coller à la durée de mandat des syndics. Mais depuis le 1er juin 2020, plus aucun délai n’est requis, le législateur se contentant de prévoir une mise en concurrence à chaque désignation d’un nouveau syndic.
Pour choisir en toute connaissance de cause, encore faut-il avoir des éléments de comparaison fiables. C’est notamment pour cette raison que la loi Élan du 23 novembre 2018 a étendu les pouvoirs du conseil syndical. Si ce dernier en fait la demande, le syndic doit ainsi lui remettre sous 1 mois l’ensemble des justificatifs de gestion et d’administration de la copropriété. De quoi éclairer le retour d’expérience…
En vue de faciliter un peu plus la comparaison, la loi Élan a également prévu l’instauration d’une fiche d’information détaillée sur les prestations et prix pratiqués par les syndics. Plus de 3 ans après son annonce, cette mesure est enfin entrée en vigueur le 1er janvier 2022 ! Désormais, les professionnels du secteur ont en effet l’obligation de joindre ce document standardisé à tout projet de convention avec une copropriété. Un récapitulatif pertinent quand on sait que ces contrats comptent aujourd’hui une vingtaine de pages…
Menez l’enquête
Si la législation œuvre donc pour donner toutes les cartes en main aux copropriétés dans le choix de leur syndic, elle ne peut pas tout. En effet, il revient au conseil syndical de mener une enquête approfondie et minutieuse pour trouver l’administrateur de biens le plus pertinent. Or, il est justement constitué de copropriétaires bénévoles qui ignorent souvent tout des critères sur lesquels s’appuyer.
La bonne réputation de l’entreprise est alors un premier élément-clé dans la prise de décision. Le conseil syndical est notamment en droit de demander des références aux cabinets démarchés, afin d’être mis en relation avec de précédentes copropriétés. Les avis laissés en ligne sont également incontournables, même s’ils doivent être pris avec un nécessaire recul. Bien entendu, il faut aussi vérifier à ce que le syndic soit dans les clous et dispose bien d’une carte professionnelle, un Kbis, une garantie financière et une attestation de responsabilité civile professionnelle en règle.
Veillez en outre à ce que l’administrateur de biens soit adapté à la taille et au type de gestion de votre résidence. Tous ne proposent pas forcément les mêmes modalités et peuvent être plus ou moins adaptés aux petits ou grands immeubles. Par ailleurs, si la proximité géographique est forcément un plus pour faciliter la gestion de terrain, n’en faites pas votre condition numéro 1 puisque le gestionnaire ne se rendra dans la copropriété que de façon épisodique.
Enfin, selon
PINEL, LOC'AVANTAGES, LOCATION SAISONNIÈRE : 3 BONS PLANS POUR INVESTIR DANS L'IMMOBILIER EN 2022
L'investissement locatif a le vent en poupe. Les prix immobiliers augmentent partout en France et la pierre reste une valeur refuge, notamment dans un contexte d'inflation et d'incertitudes liées aux retraites. Stéphane Desquartiers, fondateur de la Maison de l'investisseur, détaille trois bons plans pour investir cette année dans l'émission BFM Patrimoine.
- Acheter une résidence secondaire ou semi-principale pour la louer en saisonnier
- Profiter de la dernière année du Pinel
- Envisager de louer abordable avec la nouvelle version du dispositif Loc'Avantages
Bon plan n°1 : la résidence secondaire ou semi-principale
Le premier conseil selon lui est de miser sur des villes moyennes, non pas pour acheter un investissement locatif classique, mais pour acheter une résidence secondaire ou semi-principale à la mer ou à la campagne.